Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La mode mondiale

11 juin 2012

Les Années Folles

Au sortir de la Première Guerre Mondiale, les femmes françaises commencent à s’émanciper, beaucoup sont veuves et donc contraintes de travailler. Elles ont soif de liberté et veulent avant tout être à l’aise dans leurs vêtements. Les sports et les loisirs se démocratisent développant la demande de tenues confortables.
Le mot d’ordre de la mode de 1920 est la modernité. Les spécialistes considèrent d’ailleurs que la mode, telle que nous l’entendons, est née à cette époque. Elle s’inspire du mouvement artistique Art Déco avec ses formes géométriques épurées.

La mode des années 20 marque l’âge d’or des couturiers : plus de deux tiers des Françaises s’habillent sur mesure, les maisons de couture sont des entreprises rentables et leur activité fait vivre près de 500 000 personnes en France. Pour les classes moins aisées, les petits commerces de quartier recréent les modèles des couturiers, dont les patrons s’affichent dans les journaux. Jean Patou, Rochas, Lanvin, Maison Doucet et Chanel se partagent le haut de l’affiche de la mode 1920.

PicMonkey CollageLa femme des années 20 a une nouvelle silhouette : la minceur devient une référence et pour la première fois, le bronzage devient populaire. Elle porte les cheveux courts à la garçonne, qu’elle cache sous un chapeau cloche pour les sorties. La robe chemise fait une entrée très remarquée dans la garde-robe : elle est déclinée par de nombreux créateurs et est portée par toutes dans des couleurs vives.

La mode des années 20 voit naître une petite révolution : pour la première fois, les femmes dévoilent leurs jambes. La robe de jour et la jupe remontent au-dessus du genou avant de reprendre de la longueur dans la seconde moitié de la décennie. Les premiers vêtements « taille basse » apparaissent à cette période. Le corset, trop contraignant, est proscrit tandis que le corsage met en valeur la taille et le décolleté. Parallèlement, les premiers pantalons pour femmes voient le jour. La mode est au vêtement qui brille : paillettes, sequins et perles de verre s’incrustent sur les robes.

Coco Chanel propose la petite robe noire pour la première fois en 1926. Elle deviendra un classique de la mode des années 1920, alors que cette couleur était alors réservée aux enterrements et sera surnommée « la Ford de Chanel », Madeleine Vionnet de son côté s’impose avec ses robes au drapé impeccable.

images

La fin de décennie est marquée par la crise économique, il devient donc de bon ton d’être discrètement élégant.
Et comme pour moi, Gabrielle Chanel (COCO) porte en soi le terme ÉLÉGANCE, je vais lui consacrer une entrée toute entière pour elle. Donc voilà la suite

 

Publicité
Publicité
3 juin 2012

La Belle Époque

La « Belle Époque » porte bien son nom dans le domaine de la mode comme vous allez voir. Aujourd’hui je vais vous parler de différents éléments qui fleurissent à cette époque-là comme les journaux de mode ou les maisons de couture. Et dans une seconde partie, je parlerai de la silhouette et du vêtement de cette « Belle Époque ».

JOURNAUX DE MODE

La presse de mode a toujours été florissante en France depuis l'un des premiers journaux de mode La galerie des modes et costumes français publiée dès 1778.

Le XIXème et XXème siècles français voient s'épanouir des centaines de titres comme Le Magasin des Demoiselles, Le Journal des Demoiselles,

Des publications à large diffusion populaire comme Le Petit Echo de la Mode ont largement contribué à faire évoluer tenues et habitudes vestimentaires au plus profond du pays.PicMonkey Collage52464636

MAISONS DE COUTURE

Les femmes de la bourgeoisie multiplient leurs commandes auprès de leurs couturières, aidées par les petites grisettes. Paris, qui entre dans le XXe siècle avec la prestigieuse exposition internationale de 1900, devient la capitale mondiale de la mode.

Il existait une vingtaine de maisons de couture à Paris en 1900.

Le grand couturier n'est plus un artisan au service de ses clients, il fait partie de leur monde, un monde plus mélangé qui se constitue sous le second Empire et se cherche une âme en même temps qu'une légitimité. Avec le dandysme, théorisé par Beaudelaire, il les trouve : la correction de l'élégance tient lieu de naissance, tant l'esthétique constitue en fait une éthique, inimitable pour celui qui n'est pas déjà un élu.

Dès le XIXe siècle, la confection (qui sera le futur prêt-à-porter) apparaît. Le XXe siècle est le siècle de la mode, qui voit émerger quelques-uns de ses plus grands créateurs. Il faut faire mention à Paul Poiret, qui ouvre sa maison de couture en septembre 1903.

LA SILHOUETTE

La silhouette en S qui est apparu avec la tournure continue d'être à la mode mais de façon moins caricaturale car la jupe perd de son ampleur en n'étant plus soutenue que par des jupons et non plus des structures rigides. Par contre la jupe s'allonge dans le dos, toujours à la recherche de cette fluidité. La taille reste fine, les hanches larges sont mises en valeur.

Le haut reste cambré et la poitrine est remontée pour pigeonner tout en s'aplatissant dans cette recherche de fluidité. 1900 est l'année de l'invention du corset dit "droit-devant" qui était censé être préférable pour l'abdomen (toujours ce problème des hygiénistes qui craignaient pour la santé des femmes) au traditionnel corset sablier mais qui donne une allure beaucoup plus cambrée au dos. Cette publicité explique la différence entre le corset sablier et le corset "droit-devant", démontrant les avantages de ce dernier :

52464711_pContrairement aux jupes, les manches deviennent de plus en plus volumineuses et aboutissent aux manches gigot surdimensionnées de 1895 avant de désemplir un peu.

Les corsages ont des cols très hauts, qui montent jusqu'au menton le jour, alors que les robes du soir sont très décolletées. Un grande contraste n'est-ce pas? 

Dès maintenant, on fera un parcours de la mode par petites époques et non plus par siècles.

Et pour la suite ?? La mode des Années Folles

Ah j’oubliais vous montrer une vidéo qui résume la mode en France de 1900 à nos jours de manière drôle, légère, enjouée et sympathique qui mine de rien raconte très bien l'histoire de la mode en France !

Cliquez -> ici

/Darya/

28 mai 2012

2e partie du XIXe siècle

Cette seconde partie du siècle est marquée (à mon avis) par deux éléments principalement.

L’un de ces éléments est la crinoline. Celle-ci est la partie d’en bas des robes de bal. La mode au Seconde Empire est lancée par l’impératrice Eugénie de Montijo qui était d’une beauté éclatante. Elle avait acquis une grande liberté d’allure, on peut l’identifier en l’occurrence à Marie-Antoinette. En fait, Eugénie montrait un culte sentimental pour Marie-Antoinette comme on peut voir dans le portrait ci-joint.

PicMonkey Collage

On disait d’Eugènie : « c'était une écuyère ». Il y avait autour d'elle comme un nuage de cold cream, de patchouli ; superstitieuse, superficielle, ne se déplaisant pas aux grivoiseries, toujours préoccupée de l'impression qu'elle produisait, essayant des effets d'épaules et de poitrine, les cheveux teints, le visage fardé, les yeux bordés de noir, les lèvres frottées de rouge, il lui manquait, pour être dans son vrai milieu, la musique du cirque olympique, le petit galop du cheval martingale, le cerceau que l'on franchit d'un bond et le baiser envoyé aux spectateurs sur le pommeau de la cravache. »

Retournant au sujet initial, la silhouette était structurée par le corset en haut et la crinoline en bas. La crinoline est un jupon rigidifié d’abord par un crin de cheval (de là son nom) puis par des cerceaux d’osier ou de métal. Les plus grandes ont pu faire jusqu’à 3m de diamètre !!!!! J’imagine pas !! Ça devrait être trop incommode, non ? Pas moyen d’attraper quoique ce soit, difficile de s’asseoir et forcément sur un tabouret, risque de prendre feu si on passe près d’une cheminée, pas moyen de se rapprocher aux gens… Bref, un horreur. Heureusement, la structure évolue et il y a tendance à avoir moins de volume à l’avant et un peu plus vers l’arrière. Cette forme évolue ensuite vers ce qu’on appelle la tournure où tout volume est réuni sur les fesses.

52436104_p

L'autre chose dont je voulais vous parler c'est de Charles-Frédéric Worth, créateur, pionner de la Haute Couture, a fait défiler, le premier, ses modèles sur de vrais mannequins (il invente les mannequins vivants) dans de prestigieux salons où se rassemblent une clientèle féminine aisée.

Sans doute les premiers défilés de couture de l'histoire!!! J'aimerais pouvoir les voir!! et vous?

/Darya/

 

28 mai 2012

Le premier empire

La mode de cette période est en contraste complet avec la période qui précède (XVIIIe siècle) et la période qui suit, période romantique.

La mode féminine se transforme radicalement en se débarrassant du corset et du panier. On recherche la simplicité par opposition à l'Ancien Régime et pour imiter la mode antique. Eh oui, l'antique était à la mode!! Les femmes préfèrent aux robes rococo de fines robes de coton blanche presque transparentes, avec peu de vêtement de dessous.

PicMonkey Collage

Ce genre de robe apparaît dès Marie-Antoinette, comme on a vu, sous l'influence de ce qu'on appelait "chemise à la reine".

Cette robe évolue progressivement vers un style néoclassique marqué par les formes raffinées et géométriques de l'antiquité gréco-romaine.

Des étoffes translucides comme la mousseline, la gaze et la percale sont privilégiées pour leur simplicité. Le vêtement n'est plus fait pour mouler le corps mais por le draper.

Mais... pouvez-vous imaginer un hiver avec des tissus pareils??? C'est donc pourquoi on portait des chales en cachemire (ce qui est encore à la mode, non?). On voit aussi l'apparition des bien connus gants longs. On reprend aussi les vêtements d'extérieur anglais : le spencer court et la redingote, plus longue. Cette mode est très influencée par les uniformes de l'armée napoléonienne.

Enfin pour les tenues de cour, on retrove des traits typiques de l'Ancien Régime mais adaptés à la nouvelle silhouette. Le manteau de cour en est la partie la plus typique. Napoléon impose que tous les vêtements de cour soient en soie, ce qui doit lui permettre de relancer la production de soie à Lyon.

/Darya/

 

28 mai 2012

LA MODE MASCULINE AU XVIIIe SIÈCLE

La mode masculine était beaucoup plus chargée et développée que la mode féminine au XVIIe siècle. Elle se fait un peu plus discrète au XVIIIe siècle et semble se rééquiloibrer par rapport à la mode féminine pour obtenir des couplesvisuellement plus harmonieuses.

"L'habit à la française" se compose d'une veste ou "habit" (appelé "justaucorps" au XVIIe siècle) dont la forme va progressivement évoluer- il se compose aussi d'un gilet qui est la pièce d'apparat la plus importante et d'une culotte. En dessous ils portaient une chemise blanche, une jabot et des bas de soie.

Le costume masculin a des couleurs vives et est luxueusement brodé. Même les boutons étaient recouverts de tissu brodé.

Des nombreux ateliers de broderie se trouvaient à Paris. On utilisait des fils d'or, d'argent et de soie, et parfois des sequins. La broderie était effectuée avant la coupe.

PicMonkey Collage

Comme pour la mode féminine, l'influence anglaise est omniprésente. C'est à cette époque que le fief de l'élégance masculine s'installe en Angleterre, ce qui reste tès vrai aujourd'hui : l'élégance féminine est française, l'élégance masculine est anglaise, et il faut regarder vers l'Italie pour retrouver l'élégance des accesoires.

L'influence anglaise arrive surtout au milieu du siècle sous la forme de la redingote. Il s'agit d'une veste à col à revers taillé dan un tissu de couleur unie. La redingote ou frac est portée en tenue de ville. Comme pour la robe à l'anglise, la redingote est considérée comme beaucoup moins formelle que l'habit à la française.

Pour finir, il faut faire référence aux premiers périodiques de mode. À la fin du XVIIIe siècle, la presse de mode illustrée connaît un développement spectaculaire : en 1785 est lancé à Paris le premier périodique de mode, Le Cabinet des modes, puis en 1797 paraît le célèbre Journal des dames et des modes. Les titres se multiplient ensuite au XIXe siècle.

/Darya/

Publicité
Publicité
27 mai 2012

LE XVIIIe SIÈCLE ET MARIE-ANTOINETTE

Le siècle des Lumières est le siècle du raffinement et d'une simplicité retrouvée. Les dames de la cour commencent à rivaliser d'élégance avec les hommes qui jusque là avaient le costume le plus ornementé. en même temps, le siècle aspire à plus d'intimité et de confort.

L'une des tenues les plus prisées du début du siècle est la "robe volante", comosée d'un corsage à plis arges tombant des épaules jusqu'au sol et d'un jupon rond. Cette robe était plus confortable mais elle était absolument indécente pour paraître à la cour.

À la cour c'est la robe "à la française" qui triomphe jusqu'à la Révolution. Malgré son nom, elle est portée dans toute l'Europe. Cette robe se compose de la robe, à proprement parler, d'une jupe (sorte de jupon apparent) et d'une pièce d'estomac triangulare portée sur le thorax et l'abdomen. La silhouette et modelée par un corset et des paniers.51901070

Franchement, je crois que cette robe n'a rien de comode ... Elle est fort peu pratique non??

Voyons donc, la recherche de la simplicité dont je parlais auparavant. Les aristocrates commencent à s'inspirer du style vestimentaire des roturiers. Les dames de cour portent, dans l'intimité, des tenues champêtres inspirées des femmes du peuple. La robe devient plus simple, elle est portée avec une veste courte appelée casaquin ou caraco. La pièce d'etomac est remplacée par des rabats de tissu attachés par des boutons à l'ouverture frontale de la robe.

Le succès de ce genre de tenue est à metre en parallèle avec la vague venue d'Anglaterre. L'Angleterre a une forte influence sur la mode masculine française pendant tout le XVIIIe siècle et commence à influencer la mode féminine à partir de 1770. La robe "à l'Anglaise" est une robe dont l'arrière est plié et remonté. Ces plis sont cousus dans le dos jusqu'à la taille. Elle se compose d'une jupe montée par fronsage puis couture au corsage selon une ligne qui reonte des hanches vers la taille. son corsage ajusté se termine par une pointe au bas du dos. elle pouvait être portée sans panier, ses drapés lui donnant alors sa forme ronde.

Cette influence est renforcée par Marie-Antoinette qui d'abord suit la tendance "à la française" mais peu à peu va se rebeller.

Elle est plongée dans une cour où domine le paraître. Très coquette, elle a parfaitement conscience d'être la première dame e France et dans son esprit, elle se doit d'être à la pointe de la mode, d'être la plus élégante.PicMonkey Collage

Alors qu'une reine se doit d'être jolie mais discrète, Marie-Antoinette veut être à la pointe de la mode. Pour sa parure, elle fait appel à Rose Bertin, une modeiste très en vogue chez qui toutes les jeunes aristocrates accourent.

La reine lance la mode et toutes cherchent à lui ressembler. Ce qui paraît scandaleux pour l'époque, c'est que la reine n'hésite pas à partager sa styliste. Une chose alors totalement inconcevable!

Par ses extravagances, la reine s'attire les foudres de sa mère, mais elle n'en a cure. Elle se plait dans la coterie qui suit sa mode et oublie qu'elle n'est pas heureuse.

Avec la naissance de Madame Royale, la reine sera métamorphosée. Cet évènement apporte à la reine une maturité nouvelle qui va modifier jusqu'à son apparence. Sa mise est désormais d'une simplicité minimaliste qui, à nouveau, va choquer le peuple.

Dans son petit Trianon, elle adopte alors un style très en vogue, les robes à l'anglaise, qui insultent le génie français, et pire encore, les robes dites "en Gaulle" qui sonr de simples robes de mousseline attachées à la taille par un ruban et légères comme une chemise.

Elle aime se vétir d'une simple robe de coton avec un chapeau de paille. elleapprécie particulièrement la chemise en mousseline blanche, style qui fut baptisé "chemise à la reine" en 1775.

On dit très souvent qu'elle aspirait à être la plus jolie femme du royaume plutôt que d'être la reine. Privée de rôles politiques, elle souhaite de faire des réformes dans le seul espace qu'on lui laisse, celui des apparences, et, en effet, elle les a fait.


Voici quelques vidéos de Marie-Antoinette:

Vidéo 1: Marie-Antoinette et sa modiste Rose Bertin (Clique ici)

Vidéo 2: Marie-Antoinette et son influence (Clique ici)

Je vous laisse avec les vidéos et dans la prochaine entrée dans mon blog, je parlerai du costume masculin de cette époque-là.

/Darya/

23 mai 2012

LE XVIIe SIÈCLE : LES RUBANS DU ROI SOLEIL

La mode est devenue de plus en plus exubérante au point que les souverains se croient obligés de sévir.

Plusieurs édits somptuaires, sous les règnes d'Henri IV et Louis XIII, contraignent les bourgeois à plus de modestie. en conséquence, la laine regagne du terrain sur la soie. Sous le règne de Louis XIII, les élégants renoncent aux fraises du temps d'Henri IV et leur substituent un jabot : immense col carré plat, bordé de dentelle.51770181_p

Ce col disparaît sous le règne suivante, celui de Louis XIV, au profit des "lavallières", foulards de dentelles inventés par la première favorite royale, Louise de Lavallière, puis des cravates, plus simples mais difficiles à nouer, inspirées par le foulard des mercenaires croates.

C'est l'époque du Roi-Soleil... est-ce que vous pensez que la mode pouvait-elle échapper à l'éclat de celui-là? baaah noooon! Dans une Cour où chaque détail est soumis à l'étiquette, le choix des étoffes est défini par les saisons : les fourrures ne doivent apparaître qu'à la Toussaint, plus de taffetas une fois l'été envolé. Louis XIV donne le ton e se couvrant de volants de dentelles et de boucles multicolores. Il gagne des centimètres en montant sur des talons et abandonne les chausses pour une culotte large, la "rhingrave", qui croule sous les rubans.

Jusqu'à la fin du siècle, les perruques, mises en mode par Louis XIII et utilisées aussi par Louis XIV, l'un et l'autre soucieux de dissimuler leur calvitie, ne finissent pas de gagner en volume.

51773168_pPar comparaison, le costume féminin apparaît presque terne, malgré les effors des maîtresses royales pour rivaliser de créativité. Le corsage est toujours baleiné pour mettre en valeur le décolleté, les manches sont courtes, les jupes s'amoncellent.

A la fin du regne de Louis XIV, le devant des robes s'orna d'applications réalisées dans des tissus colorés appelés "prétintailles". En hiver, les robes étaient doublées de panne et les femmes utilisaient des manchons mais ceux-ci demeuraient l'apanage des classes sociales supérieures car ils constituaient un critère de rang social.


Bon, plus ou moins c'était comme ça qu'on s'habillait à l'époque du Roi-Soleil... La mode est bien différente aujourd'hui, hein?

Ah, j'oubliais vous raconter une petite curiosité! J'ai lu quelque part qu'à cette époque-là, il n'y avait pas de robe spéciale pour le mariage!!

/Darya/

51773279_p

23 mai 2012

LA RENAISSANCE

Comme on a vu, c'est à la fin du XIVe siècle qu'on pourrait commencer à parler de mode telle que nous la concevons aujourd'hui. À cette époque-là, la Cour montrait la mode que tout le monde essayait de suivre. Ce phénomène de mode va s'accélérer à partit de la Renaissance grâce à l'augmentation des communications à l'intérieur de l'Europe qui transportent avec elles les modes, le plus souvent venues du sud: Italie ou Espagne.

Au XVIe siècle, le costume était raffiné et luxueux. Les dentelles, les broderies en relief, les tissus riches et épais, les bijoux... tous ces éléments de parures contribuaient à la même aspiration: amplifier la beauté de ceux qui les portaient.

On va voir la mode chez les nobles puisque comme on a dit, les tendances sortaient de la Cour.

À la Renaissance, la chemise acquiert un rôle très important et elle devient une marque de richesse. Les nobles s'enorgueillissent de leurs chemises blanches et on veut la montrer. Cela explique la création de crevées ou taillades : on pratique des entailles dans le vêtement du dessus pour montrer la chemise.10845175

Au même moment et pour les mêmes raisons, apparaît la dentelle qui a pour but de décorer poignets et cols de la chemise. La dentelle devient de plus en plus large.

Il etait en effet courant à l'époque de posséder plusieurs paires de manches que l'on changeait selon l'envie, ce qui permettait avec deux robes et une dizaine de paires de manches de créer de très nombreuses tenues. C'est super non?!? Eh bien, c'est d'ailleurs de cette pratique que vient l'expression "c'est pas une paire de manche" qui veut dire que quelque chose n'est pas facile, par opposition aux manches qui étaient faciles à changer.

Il faut citer la fraise. C'est un col plissé qui devient de plus en plus volumineux au cours du XVIe siècle. On la trouve dans les costumes féminins comme masculins.10843481

Il est nécessaire de parler un petit peu de la silhouette de la Renaissance.

La fin du XVe siècle est marquée par deux grandes innovations en matière d'habillement féminin qui révolutionnent la silhouette et la mode en générale. Ces deux grandes évolutions sont : d'une part le corset (dont on a déjà parlé) qui affine la taille, écrase la poitrine et donne au buste une forme conique, et d'autre part le vertugadin. Ce terme désigne des systèmes que l'on dispose sous la jupe pour lui donner une forme. Il va y avoir différentes formes de vertugadin selon les évolutions de la mode. Les premiers sont des jupons raidis par des structures en grain ou en fil métallique.

Voici un exemple:

51758199Mais le vertugadin peut prendre d'autres formes : un simple bourrelet posé sur les hanches pour les élargir (surtout en France), ou à l'autre extreme, on trouve aussi des vertugadins tonneaux ou encore tambour.

51758431_p51758413

Et pour finir, une petite curiosité :

Le vertugadin était appellé aussi cache-enfant... vous pouvez imaginer pourquoi!!

Oh là là, est-ce que vous pouvez imaginer, au présent, une femme qui cache son enfant sous sa jupe?

/Darya/

 

4 mai 2012

Moyen Âge

Les premiers phénomènes de mode sont plus probablement à rattacher au Moyen Âge lorsque se produit ce qu’on appelle la « Révolution vestimentaire du début du XIVe siècle » : pour faire bref, on commence à porter les vêtements qu’on portait sous l’armure mais sans l’armure ce qui a été à peu près choquant.beldame

Le concept de la beauté parfaite se définit au XIIIe siècle, plus particulièrement en France et en Italie. L’apparence extérieure prend de l’importance. L’apparence devient peu à peu signe d’appartenance sociale. Les groupes et les corps de métiers tendent à se différencier par la forme ou la couleur de leur tenue qui devient pus cariée et riche grâce aux apports des croisades.

CHAPEAU-1449Au XVe siècle, la garde-robe se divise horizontalement et le corps se corsète, le vêtement en soulignant les formes, tant masculines que féminines. Vers 1467, les robes se bordèrent de fourrures. Le costume féminin au Moyen Âge présentait certaines caractéristiques plus ou moins générales : le haut du corps était gainé tandis que le bas était allongé par la traîne, la silhouette cambrée au niveau des reins, large sur les hanches, ajusté sur le buste. Les coutures cintrées affinaient la taille. À cette époque, les tailles fines et les silhouettes affirmées étaient très en vogue. Après cela, elles devaient d’abord mettre un corset et après enfiler plusieurs jupons. Normalement, un d’entre ces jupons avait la particularité d’être raidi par des fils de fer pour créer l’effet « cloche ».

Les femmes étaient relativement sophistiquées. Elles portaient des robes faites de dentelle, de soie ou de velours et aimaient être élégantes.

Pour ce qui est des hommes, ils portaient des caleçons longs voire mi-longs en cuir ou en toile avec une grande chemise aux manches bouffantes par-dessus. Ils portaient tous des ceinturons, la plupart du temps ornés de pierres précieuses et rarement ils sortaient sans chapeau égayé de plumes de couleurs.54720308_Carlos_of_FII_Alonso_Sanchez54720091_Robert_Dudley_e_Leicester_Steven_vander_Muelen_1560s

Comme vous pouvez voir la mode à cette
 époque-là était très différente à celle d’aujourd’hui. Néanmoins à nos jours on peut voir que le corset, mis en valeur au Moyen
 Âge, est de nouveau en mode. Vu que la mode est un éternel recommencement… à quand le retour des caleçons en cuir pour les hommes ?

/Darya/

30 avril 2012

Histoire de la mode en France

Bonjour à tous, j’ai crée cet article et quelques autres pour partager et vous faire découvrir l’histoire de la mode en France. On va s’insérer dans les différents étapes et tendances de l’univers de la mode française dès ce qu'on pourrait dire "sa naissance" jusqu’à nos jours.

Voilà, ça c'est mon objectif...

Pensez-vous que la mode est atemporelle ? Qu’elle a été toujours présente dans la conscience humaine? Moi, je crois que non. Évidement, je ne m’imagine pas nos ancêtres en bavardant sur ses vêtements, ou sur les peaux des bêtes ou les plumes qu’ils porteront le jour d’après… C’est fou ça ! On ne peut pas parler de mode à ce temps-là… mais que pensez-vous de l’ancienne Egypte ? des Romains ? de la Grèce antique ? Là, je trouve que le phénomène de la mode est déjà en bouillonnement. On voit déjà qu’on donnait beaucoup d’importance aux nouveautés de la confection et qu’on faisait du vêtement, comme aujourd’hui, un instrument de distinction social. Voilà, la mode naît presque liée au fait de s’affirmer dans le pouvoir.2e79d1d6e6d0

Bref, si le vêtement a un caractère plutôt atemporel, la mode, à son tour, elle ne l'a pas. Au début de l’h
umanité, le vêtement n’était que fonctionnel. Mais très vite on a commencé à l’améliorer, à le teinter, à le coudre… On le personnalise pour marquer la tribu, la famille, le sexe… et le pouvoir. Peu à peu que le temps passe, cette customisation est aux dépens d’un motif de séduction ou de beauté.

On verra dans la prochaine entrée que c’est au Moyen âge qu’on peut rattacher plus probablement les premiers phénomènes de mode telle que nous la percevons à l’actualité(ou au moins quelque chose de pareil).

À ne pas rater!

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
La mode mondiale
Publicité
Archives
Publicité